L’acharnement contre le militant anti- gaz de schiste, Mohad Gasmi, continue. Alors qu’une soixantaine de personnes parmi les 300 détenus d’opinion, a été libérée, Mohad Gasmi, lui, reste en prison.
Ce dimanche en effet, se tenait une audience à la cour d’Adrar pour examiner la mise en liberté provisoire de Mohad Gasmi. La chambre d’accusation a, à nouveau, rejeté sa demande.
Défenseur des droits humains et membre actif du comité national pour « Les droits des chômeurs », Mohad Gasmi a été arrêté le 8 juin 2020. Le 14 juin, il est présenté devant le juge d'instruction qui le place sous mandat de dépôt, pour « apologie d'actes terroristes ou subversifs » en vertu de l'article 87 bis 4 de la section qualifiés d'actes terroristes ou subversifs du code pénal, stipulant « quiconque fait l'apologie, encourage ou finance, par quelque moyen que ce soit, des actes visés à la présente section, est puni d’une peine de réclusion à temps de cinq (5) à dix (10) ans et d’une amende de cent mille (100.000) DA à cinq cents mille (500.000) DA ».
Mais ce n’est pas tout, puisque le militant a été condamné le 17 octobre 2021, dans une autre affaire pour « apologie du terrorisme », par le tribunal correctionnel d’Adrar, à « cinq ans de prison ferme ».
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