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Publié le : 24 Octobre, 2021 - 13:04 Temps de Lecture 2 minute(s) 553 Vue(s) Commentaire(s)

Affaire Fethi Ghares: le Collectif de défense dénonce la lenteur de la procédure

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Alors que la chambre d'accusation prés la cour d'Alger devra statuer sur la demande de mise en liberté provisoire du coordinateur national du MDS, Fethi Ghares, ce dimanche, le Collectif de défense a tenu hier, une conférence de presse où il revenu sur les conditions d'incarcération du militant.

Tous étaient unanimes, en effet, à affirmer que Fethi Ghares est un “détenu politique” eu regard aux accusations “fallacieuses” qu'on lui a collé, à cause de son engagement dans le mouvement populaire et ses positions vis à vis du pouvoir en place. Pis, le Collectif de défense dénonce la lenteur de la procèdure, expliquant qu'il est inadmissible que Fethi Ghares reste aussi longtemps en prison sans être entendu dans le fond. “Depuis le 1er juillet, date à laquelle Fethi Ghares a été placé sous mandat de dépôt, aucune procédure d’enquête n'a été engagée à ce jour, alors que le code de procédures pénal lui confère ce droit”, précise-t-on.

Dans le même sillage, Me Said Zahi précise de son côté, que le coordinateur du MDS a été arrêté au lendemain d'une conférence de presse où il avait exprimé son opinion en sa qualité de chef d'un parti politique en vertu de l'article 58 de la constitution algérienne stipulant que les partis politiques agréés bénéficient notamment, sans discrimination, entre autres droits de“la liberté d'expression, de réunion et de manifestation pacifique”.

Pour rappel, le coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Social), Fethi Ghares a été mis aux arrêts le 31 juin par des policiers en civil. Il sera conduit au commissariat du 5ème arrondissement, avant d'être ramené une seconde fois à son domicile avec un mandat de perquisition. Le lendemain, soit le 1er juillet, Fethi Ghares sera présenté devant le magistrat instructeur prés le tribunal de Baïnem qui le place sous mandat de dépôt. Il est reproché au chef du MDS plusieurs griefs, à savoir “atteinte à la personne du président de la République”, “outrage à corps constitué”, “diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national”,“diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale” et “diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public”*.

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