Introduite quelques jours plutôt par ses avocats, la demande de mise en liberté provisoire du coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Social), Fethi Ghares, a été rejetée par la chambre d'accusation de la cour d'Alger, hier (Lundi 11 octobre).
Selon Ouahid Benhella, cadre de ce parti d'opposition, qui s'est exprimé dans une vidéo postée sur sa page Facebook, “l'objectif de ce refus est de maintenir le plus longtemps possible Fethi Ghares, en prison, ce qui explique d'ailleurs, la raison pour laquelle l'instruction n'ait toujours pas été finalisée malgré le vide total de son dossier”.
Opposant farouche du pouvoir, notamment pendant le soulèvement populaire du 22 février 2019, le chef de file du MDS a été mis aux arrêts le 31 juin par des policiers en civil. Il sera conduit au commissariat du 5ème arrondissement, avant d'être ramené une seconde fois à son domicile avec un mandat de perquisition. Le lendemain, soit le 1er juillet, Fethi Ghares sera présenté devant le magistrat instructeur prés le tribunal de Baïnem qui le place sous mandat de dépôt. Il est reproché au chef du MDS plusieurs griefs, à savoir “atteinte à la personne du président de la République”, “outrage à corps constitué”, “diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national”, “diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale” et “diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public”.
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