Alors que Rabat continue d'observer le silence voir ignorer les accusations quant à son implication dans l'assassinat de trois ressortissant algériens le 1er novembre dernier au Sahara Occidental, Alger persiste et signe.
“Nous œuvrons à sécuriser toutes les régions du pays”, a déclaré le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Kamel Beldjoud en conférence de presse, ce lundi, en marge de l'ouverture de la première session du comité bilatéral frontalier algéro- mauritanienne, tout en faisant référence à l'assassinat des trois algériens qu'il qualifiera d'“acte criminel lâche perpétré par le Makhzen”.
Le ministre mauritanien de l’Intérieur et de la décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug présent à Alger, soulignons-le, dans le cadre la réunion de la commission mixte algéro- mauritanienne, a, quant lui, indiqué que son pays allait “continuer à assurer le bon voisinage et la paix et respecter les chartes du droit international”, ajoutant que les relations “historiques” entre l'Algérie et la Mauritanie “se caractérisent par le bon voisinage et le travail au mieux des intérêts des deux pays et des deux peuples frères”.
Il va sans dire que cette enième déclaration du ministre de l'intérieur risquerait d'accroître, encore plus, les tensions entre Alger et Rabat qui se se livrent à une guerre des mots des plus virulentes depuis quelques mois, notamment après la rupture par l'Algérie de ses relations diplomatiques avec son voisin de l'ouest.
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