Amnesty international Algérie a appelé hier jeudi, dans un communiqué, à la libération de Lounes Hamzi, en détention préventive depuis le 8 octobre 2020 à Koléa (Tipaza). Rappelant que la liberté d’expression était un droit garanti par la constitution, l’organisation a également appelé à la libération de tous les détenus d’opinion, jugés ou encore dans l’attente de leur procès, comme c’est le cas de Lounes Hamzi, lequel est poursuivi pour «atteinte à l’unité nationale et organisation et encadrement d’un mouvement de rébellion», selon ses avocats Kader Houali et Soufiane Dekkal.
Originaire de la localité de Makouda, le jeune cadre du MAK a, pour rappel, été arrêté, le 6 octobre 2020, dans le centre ville de Tizi Ouzou, avant d’être transféré à Alger où il a été présenté devant le juge d’instruction près le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, qui le place sous mandat de dépôt à Koléa (Tipaza).
En plus de son arrestation «arbitraire», les avocats du militant ont été empêchés par les services de sécurité de l’assister lors de sa présentation. «Ces intimidations gravissimes nous renseignent sur la volonté des nouveaux maîtres de céans de museler les avocats, après avoir envoyé derrière les barreaux des journalistes et des militants politiques qui avaient exprimé des opinions divergentes», avaient, alors, dénoncé ses avocats, Kader Houali et Soufiane Dekkal.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.
