Le procès de Mira Moknache, l'une des figures du militantisme pour la démocratie en Algérie, s'est tenu ce mardi, devant le tribunal d'Amizour dans la wilaya de Béjaïa.
Le procureur de la République a requis contre cette enseignante universitaire, accusée d'“atteinte à l'unité nationale”, la lourde peine de “cinq ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 Da”, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus. Le verdict sera rendu le 23 novembre.
La militante a pour rappel, été placée sous contrôle judiciaire, le 29 juin, ordonnance confirmée par la chambre d'accusation de la cour de Béjaïa en date du 31 juillet, malgré l'appel du procureur.
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