Reprise de la répression judiciaire dans un contexte politique des plus difficiles. Hormis les quelques libérations opérées par le pouvoir en fin mars derniers, les autres détenus, y compris ceux qui ont bénéficié de la requalification des accusations, ont été non seulement maintenus en détention arbitraire, mais aussi, la justice a fini par les charger des mêmes accusations criminelles infligées depuis le début de leurs affaires en justice.
À Biskra, le hirakiste Mohamed Taher Zekiri est en prison depuis le 30 janvier dernier. Convoqué pour une audition des services de la cybercriminalité, relevant de la sûreté de wilaya de Biskra, le 27 janvier dernier, Mohamed Taher Zekiri a été placé en garde à vue à l’issue de cette dernière.
Présenté trois jours plus tard devant le juge d'instruction près le tribunal de la même ville, il a été placé sous mandat de dépôt pour des motifs que nous ignorons au moment où nous mettons en ligne cet article. Même le Comité national pour la libération des détenus n’a pas précisé les motifs de sa détention.
En prison depuis plus de trois mois, le procès de Mohamed Taher Zekiri a été enfin programmé pour le 8 mai prochain.
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