«Le procès en appel de Chems Eddine Laalami, dit Brahim, est programmé pour le 23 août 2021 à la Cour de Bordj Bou Arreridj», annonce le Comité national pour la liberation des détenus (CNLD).
Poursuivi dans deux affaires dont les chefs d’inculpation sont presque similaires, Brahim Laalami est accusé d’«avoir véhiculé un discours de haine», d’«outrage à corps constitué», de «diffusion de fausses informations» et d’«incitation à attroupement non armé».
Pour rappel, son père avait déclaré dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux que «son fils, Brahim, a été intercepté sur les côtes maritimes espagnoles par la garde des frontières maritimes en direction de l’Espagne où il voulait se réfugier». «Cette dernière a décidé de le remettre aux Gardes-côtes algériennes». C’est ainsi qu’a commencé le calvaire du blogueur et hirakiste originaire de Bordj Bou Arreridj, lui qui a été emprisonné et poursuivi à maintes reprises pour «ses positions et militantisme».
Brahim Laalami a été placé sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du tribunal de Bordj Bou Arreridj, le dimanche 4 juillet 2021, et son procès renvoyé au 11 juillet de la même année. Après sa présentation devant le procureur du tribunal de Bordj Bou Arreridj, ce dernier a décidé de sa comparution immédiate. Il a été condamné pour chaque dossier à «deux ans de prison ferme assorti d'une amende de 200 000 Da dans chaque dossier».
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