Matinée de violence à Bouira, où les forces anti-émeute ont tiré ce samedi, des grenades lacrymogène pour disperser des manifestants sortis dans la rue pour protester contre la tenue des législatives de ce 12 juin. Une vingtaine de bléssés est à déplorer.
La police a dispersé à coups de gaz lacrymogène, plusieurs manifestations de dizaines de citoyens, ce samedi 12 juin, dans les communes de M'chedella, Haizer et El Esnam. La police a également fait usage de balles en caoutchouc, faisant une vingtaine de bléssés.
À Taourit, Ahnif, Takerbouzt, Tiksighidene, Houari, Coukrenne, Selloum et Toghza, Raffour, Chorfa, Takarboust, la quasi-totalité des bureaux de vote ont été fermés, en signe de rejet des élections législatives.
Par ailleurs, dans la wilaya de Bejaïa, à Amizour entre autres, les bulletins de vote ont carrément été jetés dans la rue, et les urnes brûlées.
En mai dernier, un dispositif législatif a été mis en place par le gouvernement algérien encadrant toute opération électorale, notamment en ce qui concerne le volet sécuritaire. A cet effet, des peines allant jusqu'à 20 ans d'emprisonnement, notamment pour les actes de destruction ou d'enlèvement d'urnes, d'atteinte au déroulement du scrutin et troubles aux opérations de vote”, stipulent les articles 294 et 313 de la loi organique portant régime électoral.
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