L’activiste Chems-Eddine Laalami, dit Brahim, a été condamné ce lundi 15 février, par le tribunal correctionnel de Bordj Bou Arreridj, à «deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 Da», indique le Comité national pour la libération des détenus d’opinion ( CNLD). Il est accusé d’«outrage à corps constitué et utilisation de la force contre un agent de l’ordre publique», ajoute la mème source.
Le procureur de la République a requis «quatre ans de réclusion et une amende de 500 000 Da», lors du procès qui s’est tenu le 8 février, et ce, soulignons-le, en l’absence de ses avocats. Ces derniers s’étaient, en effet, retirés de l’audience pour dénoncer «l’absence des conditions d’un procès équitable» pour Brahim Lalami qui, pour rappel est détention préventive depuis le 9 septembre 2020, a refusé d’être jugé par visioconférence.
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