Coïncidant avec la date anniversaire du mouvement populaire, plusieurs militantes comparaissent, ce lundi 22 février, devant le tribunal correctionnel de cité Djamel à Oran, pour entre autres, «non respect des mesures de confinement en temps de crise sanitaire» et «attroupement non armé».
Dans un communiqué publié ce dimanche, sur sa page Facebook, le collectif féministe FACE (femmes Algériennes pour Changement pour l’égalité) a dénoncé le harcèlement judiciaire contre les militantes qui, selon le collectif, n’ont fait que «crié haut et fort le 8 Octobre 2020 leur dénonciation d’un énième féminicide, celui de Chaima violée et assassinée par un homme qui n’a cessé de la harceler pendant des années, d’avoir occupé la rue pour dénoncer le silence complice de la société et des institutions publiques et d’avoir exigé que justice soit rendue et que la loi soit appliquée».
Aussi, le collectif féministe condamne «avec force, l’atteinte aux droits fondamentaux des citoyennes et citoyens, à savoir le droit à l’expression et au rassemblement».
Enfin, le FACE appelle à «l’union et à la solidarité contre toute intimidation, convocation et arrestation arbitraire de celles et ceux qui défendent d’une manière pacifique les droits que leur garantit la Constitution».
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