Pour le parti des travailleurs (PT), «rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d'un journaliste pour ses activités professionnelles».
Le procès en appel de Khaled Drareni a abouti à une issue inattendue, ce mardi 15 septembre. Poursuivi pour «incitation à attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale», le journaliste vient d’être condamné à «deux ans de prison ferme».
Ce verdict qui acte la mise à mort d’une justice indépendante et d’un État de droits ardemment revendiqués par le peuple algérien depuis le 22 février 2019, selon certains observateurs, a également provoqué une vague de réactions au sein de la classe politique, le parti des travailleurs notamment, qui se dit «stupéfait» par cette «lourde condamnation».
«Alors que ses collègues journalistes à l'échelle nationale et internationale, ainsi que tous ceux et celles qui sont attachés (es) à la démocratie en général et la liberté de presse en particulier attendraient sa libération, la Cour d'appel d'Alger vient de prononcer la condamnation de Khaled Drareni à deux ans de prison ferme», écrit le PT dans un communiqué publié aujourd’hui (mardi 15 septembre). Et d’enchaîner : «le parti des travailleurs partage la stupéfaction provoquée par cette lourde condamnation». «Pour le PT, rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d'un journaliste pour ses activités professionnelles», soutient-il encore.
Tout en exprimant sa «solidarité inconditionnelle avec le journaliste Khaled Drareni», le parti de Louiza Hanoune réitère «l'exigence démocratique de sa libération et celle de tous les détenus politiques et d'opinion».
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