Au terme d’un délibéré de 8 jours, le tribunal correctionnel de Béjaïa a relaxé, ce mercredi 8 juillet 2020, le journaliste de l’Avant-Garde Algérie, Merzoug Touati, ainsi que les deux activistes, Yanis Adjlia et Amar Berri, a indiqué Me Boubaker Hamaili, membre du collectif de défense.
Sur les trois chefs d’inculpation retenus contre eux, les trois prévenus n’ont été reconnus coupables que d’«outrage à corps constitué», précise Me Hamaili, pour lequel, ajoute-t-il, «Merzoug Touati, Yanis Adjlia et Amar Berri ont été condamnés à verser une amende de 100 000 dinars, chacun».
Lors du procès, le procureur de la république avait requis, le 2 juillet dernier, «trois années de prison et 200 000 Da d’amende contre chacun d’eux». En détention provisoire depuis leur interpellation le 19 juin, lors de la marche populaire du vendredi, Merzoug Touati, Yanis Adjlia et Amar Berri quitteront la prison aujourd’hui. Ils étaient poursuivis d’«incitation à attroupement armé, de distribution de tracts portant atteinte à l’unité nationale et d’avoir exposé au danger la santé d’autrui durant le confinement».
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