Décès de l'ancien coordinateur du MDS Ali Hocine

L'ancien coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Socialiste), Ali Hocine est décédé hier ( jeudi), dans son village natal à Ouled Moussa près de Reghaia. La nouvelle de son décès a été confirmé par un cadre du MDS, Yacine Teguia en l'occurence, lequel, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, lui a rendu un vibrant hommage.

Ali Hocine s'étant enrôlé très jeune dans les rangs du PAGS clandestin et devient responsable du comité sanitaire des volontaires de la révolution agraire au sein de l’université, alors qu'il n'était qu'étudiant, témoigne Yacine Teguia.

“Quand le PAGS se transforme en Ettahadi, il se retrouve membre du secrétariat exécutif du mouvement qui fait face au terrorisme islamiste et à la volonté de compromis du pouvoir”, écrit- il. Et de poursuivre : “Il est alors médecin et continue à travailler à la polyclinique de Baraki au mépris du danger. Il sera plus tard transféré au service médical de l’aéroport d’Alger où il accomplit ses tâches avec abnégation. Il ne manque pas alors de sensibiliser les jeunes qui pouvaient avoir été malmenés aux frontières par la police et qui obtenaient de lui des certificats médicaux pour dénoncer les sévices dont ils avaient été victimes. Comme il ne manque pas, non plus, d'apporter bénévolement son assistance Ce médicale aux Patriotes en armes de Haouch Grau rassemblés autour de Mohamed Sellami”.

Quant le MDS est créé en 1998, il accepte de continuer à assumer ses responsabilités au sein de la nouvelle direction, sous l'égide de El Hachemi Cherif. Mais après la mort de ce denier tombe malade, il prend les rennes du parti par intérim.

“Dans la crise qui suit, il montre une ferme résolution mais aussi une disponibilité à organiser le changement au sein du MDS. Il accepte l’idée que notre camarade Kerroumi lui succède à la tête du mouvement. Malheureusement ce dernier sera assassiné mais Ali Hocine ne contrarie pas le processus de changement à la tête du mouvement”, raconte encore Yacine Teguia.

“Quant le hirak éclate le 22 février 2019, c’est tout naturellement qu’il se retrouve au milieu des manifestants, toujours habité par l’espoir de voir triompher les idéaux de liberté et de justice pour lesquels il s’est engagé”, conclut-il.