Condamné à une peine en appel de «cinq ans de prison ferme», Rachid Nekkaz, actuellement en détention à la prison de Chlef, a annoncé hier lundi 2 janvier 2023, avoir décidé de se retirer de la vie politique. « J’arrête la politique », écrit-il dans une lettre adressée à Abdelmadjid Tebboune.
En effet, l’opposant se dit s’«être résigné par la force des choses à arrêter la politique en Algérie».
« Je souhaite désormais me consacrer exclusivement à la résolution de mes problèmes de santé (prostate, respiration nasale, audition), à l'écriture et à ma famille que j’ai sacrifiée et abandonnée égoïstement aux États Unis depuis 10 ans et que je n’ai pas revue depuis 3 ans, accaparé comme j’étais par l'idée de contribuer humblement à l’édification d'un État démocratique dans le pays de ses défunts parents », explique-t-il.
Il faut dire que la vie de l’opposant politique n’a pas été de tout repos, notamment depuis qu’il s’est porté candidat à la présidentielle de 2019. Arrêté à maintes fois, Rachid Nekkaz a fait face à la justice algérienne à de nombreuses reprises. Sa dernière comparution lui a valu d’être condamné à une peine de « cinq ans de prison ferme » pour « avoir tenté d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit de vote », entre autres accusations portées à son encontre par la justice algérienne.
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