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Accueil À la Lutte Deuxième anniversaire de la révolution populaire : marée humaine aujourd’hui à Kherrata
Publié le : 16 Février, 2021 - 16:45 Temps de Lecture 2 minute(s) 768 Vue(s) Commentaire(s)

Deuxième anniversaire de la révolution populaire : marée humaine aujourd’hui à Kherrata

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Une marche historique a été organisée ce matin, à Kherrata, à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution populaire de février 2019. Des milliers d’algériens venus de tous le pays y ont pris part.

C’est une marée humaine qui a défilé ce mardi, 16 février 2021, dans les rues de la ville de Kherrata (Béjaïa), contre le système en place. La marche célébrant le deuxième anniversaire de la révolution populaire de février 2019 a rassemblé plusieurs milliers d’algériens venus des quatre coins du pays, faisant de cette ville emblématique, le temps d’une journée, la capitale de l’Algérie.

En tête du cortège où flottaient le drapeau algérien et l’emblème Amazigh, les manifestants brandissaient des pancartes «Dawla Madania machi Askaria (État civil non militaire)», mais aussi des portraits de détenus d’opinion, celui entre autres, du journaliste Khaled Drareni, condamné en appel à «deux ans de prison ferme».

Des personnalités et chefs de partis politiques ont également participé à la marche, l’on citera Fethi Ghares, coordinateur national du Mouvement démocratique social (MDS), Mohcine Belabbes, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Karim Tabbou, ou encore Abdelwaheb Fersaoui, ancien président de Rassemblement Actions et Jeunesse (RAJ). Selon ce dernier, «cette mobilisation est une réponse claire au pouvoir qui veut nous imposer sa feuille de route indépendamment de la volonté populaire». «Malheureusement, deux ans après la révolution, nous sommes retournés à la case départ, mais le peuple est déterminé à poursuivre sa lutte pacifique pour instaurer un véritable état de droit, et un État démocratique», a-t-il estimé au micro de l’avant-Garde Algérie.

Évoquant les prochaines échéances électorales (locales et législatives), Abdelwaheb Fersaoui a été intransigeant en affirmant que «la démocratie ne peut pas se résumer à des élections». «La démocratie est une pratique quotidienne des libertés et des droits. Le pouvoir doit cesser son entêtement et sa fuite en avant et accepte à amorcer un véritable processus de changement du régime», s’indigne-t-il.

S’exprimant au micro de nos confrères de Casbah-Tribune, le professeur Sofiane Sakhri, ancien cadre de Jil Jadid, présent également à la marche, a pour sa part assuré que «la mobilisation populaire se poursuivra tant que les revendications et les aspirations du peuple algérien ne sont pas satisfaites».

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