De nombreuses voix s’indignent de la déprogrammation du procès de Fethi Ghares, sans qu’une réelle justification ne soit donnée.
Contrairement à ce qui est relayé depuis plusieurs semaines, le procès en appel du coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Social), Fethi Ghares n’aura finalement pas lieu, ce mardi 22 février, et ce, à la grande surprise de ses avocats et ses proches. C’est ce qu’a indiqué son épouse et cadre du MDS, Messaouda Cheballah, dans une vidéo postée sur sa page Facebook où elle révèle, par ailleurs, que son mari sera, en fait, jugé le 1er mars.
De nombreuses voix s’indignent de la déprogrammation, sans qu’une réelle justification ne soit donnée, du procès en appel de Fethi Ghares. Messaouda Cheballah, entre autres, qui n’a pas manqué d’exprimer sa colère et son incompréhension de la situation, d’autant que Fethi Ghares, incarcéré depuis plus de huit mois, venait d’écoper de « deux ans de prison ferme » et son procès en appel était, de fait, très attendu.
Le 1er juillet 2021, le coordinateur du MDS a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour “atteinte à la personne du président de la République”, “outrage à corps constitués”, “diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national”, “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'unité nationale” et “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'ordre public”.
Le 9 janvier, il a été condamné en première instance par le tribunal de Baïnem, à une peine de "deux ans de prison ferme assortie d'une amende de 200 000 Da".
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