La série des détentions arbitraires se poursuit en Kabylie. Hier, c’était au tour du militant démocrate et fervent défenseur des causes justes, Djamel Ikni, de faire les frais de la politique de la terre brûlée du pouvoir en place. Arrêté le 30 août dernier par les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), près de son domicile familiale à Aokas, et placé en garde à vue pendant trois jours au commissariat central de Béjaïa, Djamel Ikni a été transféré le 2 septembre à Alger, où il a été présenté devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed qui a décidé de son placement sous mandat de dépôt.
Pour rappel, Djamel Ikni faisait partie des initiateurs du rassemblement organisé dans l’après-midi du 30 août dernier à Place Katia Bengana (Aokas), en soutien à la présidente du Congrès Mondial Amazigh Kamira Nait Sid, placée sous mandat de dépôt elle aussi à Alger, et tous les détenus politiques et d’opinion. Il a été interpellé durant la matinée de ce jour de répression qu’a connu Aokas.
Un rassemblement de soutien à Djamel a été organisé le 1er septembre par la société civile de Béjaïa à Place Said Mekbel. Les militants de la région affirment ne pas baisser les bras. D’autres actions sont programmées prochainement pour «exiger la libération de l’enfant d’Aokas ainsi que tous les détenus politiques et d’opinion», assurent-ils.
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