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Accueil À la Lutte Fethi Ghares et Mohcine Belabbas apportent leur soutien à Saïd Djabelkhir
Publié le : 10 Février, 2021 - 13:30 Temps de Lecture 2 minute(s) 1118 Vue(s) Commentaire(s)

Fethi Ghares et Mohcine Belabbas apportent leur soutien à Saïd Djabelkhir

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Depuis quelques jours, l’affaire Saïd Djabelkhir agite les réseaux sociaux et secoue la classe politique. À l’origine : un procès intenté par un groupe d’avocats islamistes contre l’islamologue pour avoir «exprimé un avis différent sur la religion musulmane».

Prenant acte de l’affaire, le Président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Mohicne Belabas apporte son soutien à Saïd Djabelkhir, en affirmant qu’«il s’agit là de la judiciarisation et la criminalisation de la pensée et du débat». «Depuis des mois que les Algériens font face à plusieurs formes de pressions, intimidations et autres poursuites judiciaires, pour avoir exprimé un point de vue, émis une critique et s’être engagé simplement dans l’action politique», dénonce le Président du RCD sur sa page Facebook. Et de poursuivre : «dans le cas de l’islamologue Said Djabelkheir, il s’agit carrément de la judiciarisation et de la criminalisation de la pensée et du débat.» Aussi, pour le chef de file du RCD, «c’est le refus et l’interdiction du libre-débat et de la libre-pensée qui font que le pays sombre de plus en plus».

Le Mouvement démocratique et social (MDS) par la voie de son coordinateur national, Fethi Ghares, a également réagi à l’affaire de Saïd Djabelkhir.

D’emblée, Fethi Ghares affirme que «les libertés collectives se nourrissent des libertés individuelles» et que «les individus indépendants capables de les mettre en œuvre sont la condition sine qua none à toute action collective afin d’atteindre le véritable sens de la liberté collective». «On ne peut pas défendre les libertés collectives et en même temps taire les libertés individuelles sous prétexte de préserver la sécurité et l'harmonie de la collectivité», explique Fethi Ghares.

Pour le coordinateur national du MDS, ce qui arrive à Saïd Djabelkhir est «une preuve de plus du climat hostile aux libertés individuelles et donc collectives, que le régime impose au peuple». «Le système politique a une seule croyance, c’est l'instinct de survie, et sa seule sécurité est notre peur», soutient-il.

Pour rappel, l’islamologue devra comparaître le 25 février prochain devant le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed (Alger), pour «atteinte au dogme ou préceptes de l’islam», à la suite de plusieurs publications où «il avait remis en cause certains hadiths et rites musulmans».

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