Alors qu'elles n'étaient que les deux seules villes à avoir poursuivi les marches du vendredi, Tizi Ouzou et Béjaïa ont décidé de suspendre le mouvement populaire (Hirak), à cause de la crise sanitaire du coronavirus.
Aujourd'hui, les rues de la Kabylie étaient plus vides que d'ordinaires depuis que le mouvement populaire a commencé en février 2019, où des milliers de personnes défilent contre le régime chaque vendredi pour réclamer le départ du régime et la libération des détenus d'opinion.
Cette décision intervient à la suite des appels à la suspension des marches, relayés depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, en raison de la dégradation de la situation sanitaire liée au Covid19.
Activistes militants, médecins, avocats... n'ont cessé d'appeler à la vigilance en prenant les mesures nécessaires mais également à suspendre, jusqu'à nouvel ordre, les marches du vendredi.
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