Neuf personnes dont des activistes du Hirak ont été placés sous mandat de dépôt durant les dernières 48 heures, portant à 223, le nombre de détenus d'opinion à travers le pays. Parmi ces derniers l'on compte des journalistes, des chefs de partis politiques, des avocats, des militants et des activistes.
Cette escalade répressive qui, faut-il le souligner, a touché plusieurs villes du pays, dont Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Annaba, Batna, Ghardaïa, Mostaganem... intervient alors que nous sommes à quelques semaines de la tenue des élections locales prévues le 27 novembre prochain. Des éléctions rejetées par une grande majorité d'algériens et boycottées par plusieurs partis politiques dits d'opposition, dont le RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), le PST (Parti socialiste des Travailleurs), le MDS (Mouvement Démocratique et social) dont le coordinateur national, Fethi Ghares, est en détention préventive depuis plus de trois mois.
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