IMG-LOGO
Accueil À la Lutte Ils réclament le retrait de l’article 87 bis du code pénal : 15 détenus d’opinion kabyles en gr...
Publié le : 29 Janvier, 2023 - 10:50 Temps de Lecture 1 minute(s) 282 Vue(s) Commentaire(s)

Ils réclament le retrait de l’article 87 bis du code pénal : 15 détenus d’opinion kabyles en grève de la faim à Oran

IMG

Depuis mi-janvier, une quinzaine de détenus d’opinion à la prison d’Oran sont en grève de la faim pour dénoncer leur détention arbitraire. Ils réclament surtout l’abandon des charges portées à leur encontre au titre de l’article 87 bis du code pénal, alerte Mira Moknache, militante démocrate et enseignante universitaire.

Issus de la région de Kabylie, de Djaâfra, At Urtilan, Aokas, El kseur, Adekkar, Akfadou et d'Azazga, entre autres, les détenus d'opinion sont non seulement maintenus arbitrairement en détention, mais aussi « mis en isolement dans des conditions déplorables», indique la militante. «L’état de santé de certains s’est même sérieusement dégradé au point où des médecins de la prison ont tiré la sonnette d’alarme », explique-t-elle encore. Et d’ajouter :« trois d’entre eux ont dû mettre un terme à leur grève de la faim ».

Mira Moknache qui, rappelons-le, fait face aux mêmes accusations que les détenus en grève de la faim, soulève, par ailleurs, les conséquences de cette affaire sur les familles des détenus qui « chaque semaine, font un trajet de 1400 km aller/retour, depuis plus d’une année pour leur rendre visite ». « Certains ont dû vendre des biens pour pouvoir payer un avocat et pour se déplacer », déplore-t-elle.

Rappelons que d’autres militants incarcérés à la même prison ont eu recours à la grève de la faim pour faire entendre leur voix. L’on cite entre autres, Khoudir Bouchelaghem et Karim Megati. Ces derniers ont été condamnés par le tribunal criminel d’Oran, le 30 décembre 2022, à « trois ans de prison ferme ».

Laissez un commentaire