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Accueil À la Lutte Pour avoir inciter à la haine raciale : l'ex-députée Naima Salhi placée en liberté provisoire
Publié le : 08 Février, 2022 - 14:20 Temps de Lecture 1 minute(s) 1486 Vue(s) Commentaire(s)

Pour avoir inciter à la haine raciale : l'ex-députée Naima Salhi placée en liberté provisoire

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Poursuivie dans deux affaires pour « atteinte à l'unité nationale » et « incitation à la haine raciale », la présidente du parti de l’équité et la proclamation (PEP), Naïma Salhi a été placée en liberté provisoire, avons-nous appris auprès de l’un des plaignant, le militant Mourad Amiri en l’occurrence.

L’ex-députée a, pour rappel, été convoquée une première fois, le 6 décembre 2021, par le tribunal de Cheraga (Alger), où elle avait été entendue par le magistrat instructeur, avant que celui-ci, ne décide la semaine dernière de la placer en liberté provisoire.

Cette décision, bien qu'elle soit en deça des espérances de beaucoup, les kabyles notamment qui constituent la cible numéro un de l'ancienne parlementaire, intervient à l’issue de deux actions judiciaires, l’une engagée par l’activiste Mourad Amiri pour « propos diffamatoires » et « atteinte à l’unité nationale » et la deuxième par un Collectif d’avocats et de militants des droits humains, pour « incitation à la haine raciale » et « appels au meurtre ». Deux affaires dont les faits, rappelons-le, remontent à 2019 et 2020.

Une autre affaire attend d'être instruite contre l'ex-députée. Il s'agit cette fois, d'une plainte déposée par la famille du défunt Moudjahid Lakhdar Bouregaa, qu'elle a accusé dans une de ses nombreuses sorties très controversées, d’ « intelligence avec l’étranger, tout en remettant son rôle et son combat durant la révolution au sein de l'armée de libération nationale (ALN) ».

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