IMG-LOGO
Accueil À la Lutte Interpellé hier vendredi près de chez lui, Karim Tabbou maintenu en garde à vue
Publié le : 30 Avril, 2022 - 16:00 Temps de Lecture 2 minute(s) 449 Vue(s) Commentaire(s)

Interpellé hier vendredi près de chez lui, Karim Tabbou maintenu en garde à vue

IMG

Ancien détenu d’opinion et président du parti politique non agréé, l’Union démocratique et sociale (UDC), Karim Tabbou, interpellé hier près de chez lui, n’a toujours pas été relâché, alerte Said Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh), sur sa page facebook.

Hier, vendredi 29 avril 2022, c’est son jeune frère, Djaffar Tabbou, qui a donné l’information de son arrestation. «Je viens de recevoir un SMS de mon frère, Karim Tabbou, m'informant que la police est chez lui et qu'il est conduit au commissariat de château Neuf (Alger)», a-t-il écrit sur sa page facebook.

Sur la toile, cette énième interpellation de Karim Tabbou a été largement dénoncée par les militants et les internautes. Les partis politiques ainsi que la société civile ne sont pas restés indifférents. Le MDS ainsi que la Laddh ont appelé simultanément à sa libération. De son côté, le président du RCD, Mohcine Belabbas, a appelé lui aussi à la libération immédiate du président de l’UDC. «Rien ne justifie l’arrestation et le maintien en détention de Karim Tabou», dénonce Mohcine Belabbas. Et d’ajouter : «Je condamne ces arrestations arbitraires, abusives, répétitives et excessives à son encontre et l’encontre de tous les algériens jaloux de leur citoyenneté et de leur liberté. Nous ne devons pas accepter ce climat de persécution et cette politique d’intimidation qui postule la soumission de l’algérien. Nous devons appeler d’une seule voix à la libération immédiate de toutes les personnes détenues arbitrairement. Nous devons plus que jamais exiger des autorités le respect des droits et libertés énoncées dans la constitution et les traités internationaux.»*

Aucune informations n’a filtré sur les raisons de son interpellation ni sur le lieu de sa détention.

Laissez un commentaire