Placé sous mandat de dépôt, puis condamné à «une année de prison ferme» pour ses activités et ses déclarations contre le système, «Kadour Chouicha a été libéré provisoirement, aujourd’hui, sur décision de la Cour d’Oran», affirme Me Aissa Rahmoune, l’un des avocats de Kadour Chouciha, pour l’Avant-Garde Algérie.
Interpellé le 25 octobre dernier, il a été libéré dans la soirée après un interrogatoire sur ses activités militantes. Le 10 décembre dernier, la police le convoque pour récupérer son portable confisqué. Kadour Choucha est interpelé à son arrivée, puis emprisonné pour «incitation à attroupement et outrage à corps constitué».
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Syndicaliste de l’enseignement, président du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh) à Oran et l’un des fondateurs du Comité Anti-répression d’Oran, Kadour Chouciha est en prison depuis près d’un mois. Très malade, sa situation s’est détériorée depuis quelques jours, ce qui a poussé sa famille à alerter l’opinion publique. Un large mouvement de soutien s’est constitué autour de son cas en Algérie et à l’international. Plusieurs organisations internationales ont dénoncé son incarcération injuste.
«Kadour Chouicha sera jugé le 28 janvier prochain», indique Me Aissa Rahmoune.
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