La présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), et détenue d’opinion, Kamira Naït Sid, a décidé d’entamer une grève de la faim, hier, a annoncé sa sœur Myzin Nait Said.
« Lors de notre visite à ma soeur Kamira le 02 septembre dernier, elle m'a informé qu'elle entamera une grève de la faim à partir du 12 septembre (Aujourd’hui). J'ai essayé de la dissuader, en vain, d’autant que son état de santé ne le lui permet pas, elle était déjà sous traitement pour le Covid », écrit-elle dans un post sur sa page Facebook.
Elle poursuit : « Kamira n'est pas une criminelle c'est une militante des droits de l'homme en prison depuis une année sans procès. »
En effet, Kamira Nait Sid a été placée sous mandat de dépôt en septembre 2021, pour pas moins de huit chefs d’inculpation relatifs à l’article 87 bis du code pénal stipulant qu’ « il est considéré comme acte terroriste ou sabotage, tout acte visant la sûreté de l’Etat, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institution ».
24 autres de ses codétenus kabyles de la prison de Koléa, ont également cessé de s’alimenter depuis hier lundi. Comme Kamira Nait Sid, ils sont tous poursuivis des mêmes charges, l'on citera « appartenance présumée à une organisation terroriste, en l’occurrence le MAK », entre autres
Il s’agit de Sadek Louil, Tahar Amichi, Nassim Bachir, Lounis Maza,Ouahab Maza, seddik Maza, Farid Maouche, Belaid Omar Khodja, Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumediene, Hocien Azem, Bousaad Bacha, Ali Mimoun, Zoheir Djamai, Zoheir Messaoudene, Malek Boudjema, Rezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Sofiane Mohdeb, Lounes Hamzi, Hamza Bouaoune, Mourad Belkacem, Ferhat Hamoum et enfin du journaliste Mohamed Mouloudj.
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