Le 1er février dernier, Walid Nekkiche, jeune activiste du mouvement populaire, a déclaré avoir subi «des sévices corporels pendant de sa garde à vue dans les locaux de la DGSI». Mardi dernier, lors de son procès, Sami Dernouni, un autre activiste du mouvement, a déclaré qu’il avait, lui aussi, «été torturé».
Hier, le comité contre la torture et les conditions carcérales (CCTCC) a publié un communiqué où il a dénoncé «ces actes de tortures» et appelé à «identifier les tortionnaires afin que justice soit faite».
En effet, pour le CCTCC, les révélations de Walid Nekkiche, Sami Dernouni ou encore de Zakaria Boussaha, quelques mois plutôt, «confirment encore une fois que l'usage de la torture est loin d'être un acte isolé». «C'est une pratique qu’un système exerce pour se maintenir et pour mater toute expression autonome et critique», soutient-il. Et d’ajouter que l’heure est à « la mobilisation pour dénoncer cette pratique qui rappelle un triste épisode de l’histoire de la révolution, vécu par nos valeureux martyrs, à l’exemple de Larbi Ben M’hidi dont on commémore aujourd'hui le 64e anniversaire de son lâche assassinat, dans des circonstances qui n'ont pas encore livré tous leurs secrets».
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