Les divisions et les divergeances au parti du FFS ont atteint leur paroxysme. Mercredi 23 mars, dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, Jugurtha, fils de feu Hocine Aït Ahmed n’y va par quatre chemins.
« Un silence assourdissant lorsque l’on songe aux positions du ''FFS historique'' en faveur de la paix », déclare Jugurtha Aït Ahmed à propos de la position de la direction du parti devant « la guerre en Ukraine, la conflagration nucléaire, la reconfiguration géopolitique entre le grandes puissances porteuse de risques majeures économiques et politiques dans nos contrées ».
« Elle se bunkérise. Elle déserte. Bandung et ses espoirs ? Relégués aux oubliettes de l’histoire», regrette-t-il. Et de s’interroger sur ce que fait « l’instance présidentielle (IP), in corpore, dans cette période troublée ?».
Pour lui, il y a eu « une rupture de la collégialité pourtant consubstantielle au fonctionnement de la direction. Rupture de collégialité qui a été la cause de la dislocation des deux précédentes IP et a entrainé le FFS dans un cycle de violence». À ses yeux, cette rupture a pour objectif de « faire main basse bureaucratiquement sur le prochain congrès du FFS»*.
« Dans ce contexte délétère, le devoir du Comité d’éthique n’était il pas d’alerter, voire de prendre rapidement les mesures adéquates devant le non respect des engagements pris? À moins d’être lui-même l’instigateur occulte de ces dérives», poursuit-il. Et d’appeler à « un sursaut des consciences au sein de nombreux cadres du parti et dans la combativité politique de la base», pour que « le FFS revienne à la raison ».
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