Dans un communiqué diffusé par Siwel, son agence de presse officielle, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) appelle «les kabyles de la diaspora à participer massivement au rassemblement qu’il compte organisé, ce vendredi 16 octobre 2020, à 14h00, devant l'ambassade d'Algérie à Paris». Le mouvement précise que «l’objectif est de dénoncer l’acharnement judiciaire des autorités algériennes contre nos militants et d’exiger la libération immédiate des détenus injustement emprisonnés, malmenés, maltraités».
Pour rappel, plusieurs militants du MAK, dont l’enseignante universitaire Mira Mokncahe, sont poursuivis par le tribunal d’Akbou à Béjaïa. D’autres procès sont programmés à Tizi Ouzou et à Boumerdes, le cas de celui du jeune originaire de Bouira, Amar Saidani, mais pas que.
Lounes Hamzi, président de la coordination Ouest du MAK (Tizi Ouzou et Boumerdes ), qui devait être jugé initialement à Tizi Ouzou la semaine passée, a été transféré à Alger où il a été présenté devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, qui a décide de son placement sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach. Le MAK indique aussi qu’un cadre de son mouvement a été victime, cette semaine, d’une agression «préméditée», selon lui. «Il s’agit de Younes Bounadi, président de la coordination MAK SUD», dénonce le MAK. «Les autorités coloniales algériennes, en Kabylie, continuent leur acharnement répressif contre les braves militants.es indépendantistes. Face à leur brutalité et leurs représailles indignes, indicibles, nous appelons les Kabyles à participer, en nombre, au rassemblement populaire qui aura lieu ce vendredi 16 octobre 2020 à 14h00», lit-on dans le même communiqué.
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