Connu pour être un militant actif du soulèvement populaire du 22 février mais pas seulement ; Yanis Adjlia, n’en n’est pas à ses premiers déboires avec la justice.
Le procès du militant Yanis Adjlia, prévu ce mardi 13 octobre 2020, a été renvoyé par le tribunal correctionnel de Béjaïa, au 20 octobre prochain, a annoncé le Collectif de défense des détenus d’opinion.
Poursuivi pour «atteinte à la personne du président de la République, attroupement non armé, incitation à attroupement non armé, et exposition au danger de la vie et l'intégrité physique d'autrui», Yanis Adjlia a été arrêté lors de la marche du vendredi 2 octobre et placé en garde à vue, jusqu’à sa présentation, le 6 du même mois, devant le juge d’instruction qui l’a placé sous mandat de dépôt. Son procès, en comparution immédiate, prévu le même jour sera finalement renvoyé au 13 octobre.
Connu pour être un militant actif du soulèvement populaire du 22 février mais pas seulement, Yanis Adjlia, n’en n’est pas à ses premiers déboires avec la justice.
Le 12 juin dernier, il est interpellé, aux côtés des militants, Merzoug Touati et Amar Beri, lors d’une marche populaire organisée en soutien aux détenus d’opinion à travers le pays. Ses deux coaccusés et lui seront placés en détention prévention, pour «incitation à attroupement non armé, outrage à corps constitué, distribution de tracts portant atteinte à l’unité nationale, et d’avoir exposé au danger la vie d’autrui en temps de confinement».
Après plusieurs renvois dus, entre autres, au refus des trois prévenus de comparaître en visioconférence, le procès aura finalement lieu le 2 juillet. Au terme d’un délibéré de 8 jours, le verdict tombe : «Une amende de 100 000 Da» contre Yanis Adjlia et ses deux coaccusés pour «outrage à corps constitué», seul chef d’inculpation retenu contre eux.
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