**L'onde de choc nationale provoquée par la victoire du FLN aux législatives du 12 juin dernier, continue de susciter des réactions notamment au sein des partis politiques, le PT entre autres qui estime que les résultats de ce scrutin, "nous ramènent au début de la révolution du 22 février 2019, lorsque la majorité a progressivement fixé le plafond de ses aspirations et de ses revendications avec le départ de tout le régime, pas seulement de l'autorité en place”*
“Selon les chiffres officiels, la prochaine Assemblée populaire nationale a été élue à 18,84 % de l'électorat, où le taux d'abstention a atteint 77 %, et les votes annulés ont été de 1 66 000”, a- t- elle d'emblée indiqué lors d'une conférence de presse qu'elle a animée à l'issue de la session ordinaire du comité central de sa formatio politique, ce vendredi 18 juin. Et d'estimer que ce “boycott” a démontré “l'esprit révolutionnaire de la majorité, puisque ni le parti ni les listes libres n'ont gagné, mais la majorité a triomphé, donnant par le même occasion une leçon aux partisans du maintien du régime, encore une fois, qu'il est isolé sur la base d'une minorité très fragile”.
Par ailleurs, la secrétaire générale du parti des travailleurs a rappelé les raisons qui ln poussé à ne pas participer aux législatives, précisant avoir “choisi le camp de la majorité populaire… en colère contre la suspension des libertés démocratiques, la fermeture politique et médiatique, et l'emprisonnement de centaines de militants, journalistes, militants et avocats pour leurs opinions ou l'exercice de leurs droits politiques.”
Pour elle, les résultats du scrutin du 12 juin, notamment le taux de participation “confirment que ces élections vont inévitablement exacerber et accélérer la crise de désintégration du régime, et fera éclater la plupart de ses institutions, car elle exprime un rejet explicite et sans équivoque de la part du majorité du régime, ses politiques et ses institutions” et que “la majorité a compris que le système n'est ni réparable ni renouvelable.”
“Les résultats du scrutin du 12 juin représentent un tournant positif dans la voie révolutionnaire, la majorité souveraine dépouillant toute légitimité et crédibilité du processus électoral, et par conséquent de l'assemblée émanant de ces législatives, qui devient politiquement incompétente.” , estime -t-elle encore. Et de conclure qu' “ils (les résultats) nous ramènent au début de la révolution du 22 février 2019, lorsque la majorité a progressivement fixé le plafond de ses aspirations et de ses revendications avec le départ de tout le régime, pas seulement de l'autorité en place”.
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