Les cinq militants de l’association RAJ, interpellés le 4 octobre dernier à Alger, ont été placés sous mandat de dépôt, aujourd’hui, par le tribunal de Sidi Mh’amed. Il s’agit de militants actifs de l’association et du Mouvement populaire dont Djalal Mokrani, Massinissa Aissous, Ahmed Bouider, Kamel Oul Ali et le fondateur et premier président de RAJ, Hakim Addad.
Embarqués le soir du dernier vendredi, ils ont été placés en garde à vue pendant deux nuits à la brigade de la gendarmerie de Bab Jdid. Accusés d’«atteinte à la sécurité de l’État», Hakim Addad et ses camardes de lutte rejoindront ce soir les deux autres militants RAJ, Karim Boutata et Ahcene Kadi, placés, il y a une semaine, en détention provisoire à la prison d’El Harrach.
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