Accusé de «port de pancartes et slogans portant atteinte à la sécurité nationale» et d’«incitation à un attroupement portant atteinte à l’unité nationale», les deux militants de l’association RAJ ont été placés, aujourd’hui, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
Après trois nuits passées en garde à vue à la gendarmerie de Bab Jdid, les deux militants seront transférés aujourd’hui à la prison d’El Harrach où croupissent, depuis plus de quatre mois, plus de 80 autres personnes, détenues pour port de drapeau Amazigh ou pour leurs opinions politiques dont Lakhdar Bouragaa et Karim Tabou.«Si le pouvoir pense que la révolte populaire cessera avec ce genre de pratiques, alors il se trompe! La révolution continuera jusqu’au changement radical du pouvoir», affirme, à Maghreb Emergent, le père de Ahcene Kadi, devant le tribunal de Sidi M’hamed.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.