C'est bien connu, les kabyles sont la cible préférée de Abderrazak Mokri. En mai 2019, il avait accusé la France de conspirer avec cette region durant la guerre de libération. Ce mercredi, bis répetita. Le président du parti islamiste du MSP (Mouvement pour société et la paix), s'en est encore prit à cette région de l'Algérie, Tizi Ouzou en l'occurence, en déclarant que des ”forces politiques s'y comportent comme des terroristes”, justifiant ainsi l'incapacité de ses militants à présenter une liste pour les prochaines législatives.
“La wilaya de Tizi Ouzou traverse une période exceptionnelle, en plus d'une atmosphère anti-démocratique”, a -t- il affirmé. Et d'explique que le seul responsable à cette situation est “le système politique qui dirigeait la région depuis des années, avant l’avènement du Hirak”*.
Le président du MSP ira plus loin en affirmant avoir “été empêché dans le passé de réaliser de bons résultats aux différents scrutins, à cause des services de sécurité avec la complicité de certaines forces politiques qui ont décidé de priver les islamistes de représenter les habitants de la région”.
Lors de cette conférence, le président du MSP qui s’était dés le début, lancé dans une diatribe “non fondée” contre la Kabylie, a par ailleurs, accusé les habitants de Tizi Ouzou de “menacer quiconque voudrait se présenter aux élections dans la région”.
“ Il n’ y a aucune différence entre les terroristes des années 90 et ceux qui menacent ceux qui veulent voter”, a t-il soutenu, prenant en référence le MAK qui selon lui, “fait des dégâts sans que personne ne l’arrête”, allant jusqu'à le qualifier de mouvement “séparatiste et terroriste à la solde de la France et d’Israël”.
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