Plusieurs dizaines de personnes, dont des activistes et des militants, ont répondu à un appel citoyen pour une marche populaire, ce lundi. Ils réclament un «changement radical du système politique», exigent la «libération inconditionnelle de tous les détenus» et rejettent «le referendum de la honte du 1er novembre».
À quelques semaines du referendum sur la nouvelle constitution, le vent de révolte semble souffler de nouveau dans le pays. Plusieurs mouvements de contestation ont eu lieu ces derniers jours, à Alger, Oran, Tizi Ouzou, Bouira, Constantine, Mila, Sidi Belabbes, Jijel et Béjaïa, où aujourd’hui, encore, une marche populaire a été organisée, précisément dans la ville d’Ouzellaguen.
Plusieurs dizaines de citoyens, de militants et d’activistes y ont pris part. Le défilé s’est ébranlé de l’ancien Souk El Fellah, vers la place Arezki Mohand Elvachir, en passant par le centre-ville, au cris de «Djazair Hourra Democratiya (Algérie libre, démocratique)», «Libérez les otages, libérez Tazaghart, Liberez Adjlia», «Siyada chaabiya, Merhala intiqaliya (souveraineté populaire, période transitoire», «Y en a marre des généraux, système dégage», «Les généraux à la poubelle, djazair Tedi Istiqlal», mais aussi «Ulac Lvot Ulac», pour signifier leur rejet de ce qu’il qualifient de«referendum de la honte du 1er novembre».
Le mouvement réclame également un «changement radical du système politique», et exige la «libération inconditionnelle de tous les détenus d’opinion», parmi lesquels l’ancien député Khaled Tazaghart, condamné le 27 septembre dernier, à un «an de prison ferme» et le militant Yanis Adjlia, dont le procès est prévu demain (mardi 13 octobre).
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