Le verdict est tombé tel un couperet sur la tête de Fethi Ghares. La chambre correctionnelle prés le tribunal de Baïnem vient de le condamner ce dimanche 9 janvier, à une peine de “deux ans de prison ferme assortie d'une amende de 200 000 Da”, a rapporté le Comité national pour la libération des détenus. Le procureur de la République avait requis trois ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 Da, lors du procès qui s'est tenu le 5 décembre.
Fethi Ghares, en détention préventive depuis six mois, est jugé aujourd'hui, par le tribunal correctionnel de Baïnem (Alger) pour “atteinte à la personne du président de la République”, “outrage à corps constitués”, “diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national”, “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'unité nationale” et “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'ordre public”.
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