La journaliste Samira Mouaki, auteure d’un reportage sur l’explosion de Bordj Bou Arreridj, en avril dernier, a été convoquée ce dimanche 14 août 2022, par la brigade criminelle relevant de la sûreté de wilaya, a indiqué Radio-M. Après un interrogatoire qui aura duré toute la matinée, la journaliste a été relâchée.
Samira Mouaki est en effet visée par une plainte déposée par la direction de l’hôpital de Bordj Bou Arreridj, et selon laquelle, la journaliste « y était entrée sans autorisation », précise Radio-M. Cette plainte est évidemment dénuée de tout fondement. Samira Mouaki ne faisait que son travail, celui de rapporter des faits à travers les témoignage des victimes.
Pour rappel, une explosion d’une rare violence a semé la mort, en plein cœur de la ville de Bordj Bou Arreridj, le 7 avril dernier. La déflagration s’est produite rue 5 juillet, dans un immeuble de trois étages. Dix personnes sont décédées et une vingtaine d’autres grièvement blessées.
Le 15 juin, le procureur de la République a rendu une ordonnance de mise en détention provisoire contre cinq personnes impliquées dans l’explosion. Il s’agit de deux agents d'intervention, un agent d'exécution, un chargé de mission et un directeur de Sonelgaz. L'affaire est toujours en instruction.
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