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Publié le : 28 Octobre, 2022 - 17:00 Temps de Lecture 2 minute(s) 249 Vue(s) Commentaire(s)

Mohamed Tadjadit placé sous mandat de dépôt pour la 3ème fois depuis le début du mouvement populaire

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La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre sur les militants et les défenseurs des droits humains. Mohamed Tadjadit, 28 ans, surnommé le poète du Hirak, est incarcéré pour la troisième fois consécutive depuis le début du Mouvement populaire de février 2019.

Arrêté le 24 octobre dernier devant chez lui à H’raoua (Réghaïa), Mohamed Tadjadit a été conduit au commissariat de Cavignac, à Alger-centre, puis transféré vers celui de la police judiciaire à la rue Trolard où il a été placé en garde à vue pendant trois jours. Hier, le 27 octobre 2022, le jeune poète a été présenté devant le juge d’instruction près le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, lequel a décidé de le placer sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach.

C’est la troisième fois que Mohamed Tadjadit est incarcéré depuis le début du mouvement populaire de février 2019. La première fois est survenue au tout début du mouvement, en novembre 2019. Mohamed Tadjadit a été interpellé lors d’un rassemblement de soutien aux détenus d’opinion devant le tribunal de Sidi M’hamed. Condamné en première instance à «deux ans de prison ferme et 100 000 Da d’amende» pour «atteinte à l’unité nationale», il a quitté la prison d’El Harrach en janvier 2020 après avoir bénéficié avec plusieurs autres détenus d’opinion d’une liberté provisoire.

L’on se rappelle aussi de la deuxième incarcération du jeune poète, en avril 2021. Il s’agissait, à l’époque, de l’affaire du mineur Saïd Chetouane qui, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, a affirmé «qu’il a été victime d’attouchements sexuels dans un commissariat d’Alger». Dès lors, Mohamed Tadjadit et ses amis qui ont filmé les déclarations du mineur ont été accusés «d’avoir fomenté l’histoire et d’avoir poussé le mineur à faire de fausses déclarations». Ils ont été poursuivis pour «diffusion de fausses informations de nature à troubler l’ordre public», «atteinte à la vie privée d’un enfant et son exploitation à des fins contraires à la morale» et «incitation à la débauche, et détention de stupéfiants»*. Mohamed Tajdjadit et ses codétenus ont quitté, 16 mois plus tard, la prison Saïd Abid de Bouira.

Pour l’instant, aucune information n’a filtré sue les raisons de cette troisième détention du poète du mouvement portuaire.

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