Poursuivi par l’actuel ministre de l’intérieur, Salah Eddine Dahmoune, Mourad Amiri, accusé de «diffamation et d’outrage au corps constitué», a été condamné, aujourd’hui, à «six mois de prison avec sursis et 20 000 DA d’amende» par le tribunal de Sidi M’hamed. Son procès a été tenu dimanche dernier. Le parquet a requis «six mois de prison ferme» contre lui. «Le juge a relaxé Mourad Amiri pour l’accusation d’outrage au corps constitué et il l’a condamné pour diffamation à six moi de prison avec sursis», expliquent ses deux avocates, Me Allili Yamina et Me Saliha Allouache, interviewées par l’Avant-Garde Algérie à leur sortie du tribunal.
L’affaire remontre au tout début du mouvement populaire quand Mourad Amiri, fonctionnaire du même ministère, a appelé ses collègues à rejoindre le peuple et manifester à la grande poste. Durant cette période, Salah Eddine Dahmoune n’était que Secrétaire générale du ministre de l’intérieur, promu ministre après la désignation de Noureddine Bedoui (ancien ministre de l’intérieur) au poste du premier ministre.
Déclarations des avocates de Mourad Amiri, Me Allili Yamina et Me Saliha Allouache, à leur sortie du tribunal de Sidi M'hamed
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