Le procès de Naïma Salhi poursuivie pour « atteinte à l’unité nationale » entre autres, prévu pour ce mercredi 13 juillet, a été reporté par le tribunal correctionnel de Cheraga, au 5 octobre, en raison de l’absence de la principale accusée.
L’ancienne parlementaire devait répondre de « propos diffamatoires », « atteinte à l’unité nationale » et « publications portant atteinte à l’intérêt national », portées à son encontre à la suite d’une plainte déposée par le militant Mourad Amiri en 2019.
Le 7 décembre 2021, Naïma Salhi a été entendue par le juge d’instruction avant d’être placée sous contrôle judiciaire. Le 2 juin, le juge d’instruction près le tribunal de Cheraga (Alger) rend une ordonnance de clôture de l’instruction et renvoie l’affaire en correctionnelle.
Pour rappel, l’ancienne député et présidente du parti pour l’Equité et la proclamation (PEP), a également été entendue dans une autre affaire où elle est poursuivie pour « incitation à la haine raciale » et « appels au meurtre ». L'action judiciaire a été engagée par un Collectif d’avocats et de militants en 2020, en l'occurence Mes Abdelkader Houali et Sofiane Dekkal.
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