De lourdes accusations pèsent sur le militant Kacem Said, placé en détention préventive, hier (jeudi), par le magistrat instructeur prés le tribunal Ighmourassen à Oran.
Ce dernier encourt jusqu'à 10 ans de prison ferme, si les accusations venaient à être maintenus lors de son procès. En effet, le militant, maintes fois, arrêté lors des marches hebdomadaires du Hirak ou de rassemblement en soutien aux détenus d'opinion, est aujourd'hui, accusé d“atteinte au moral de l'armée”, “appartenance à une organisation terroriste”, “complot contre l'État”, “outrage à corps constitué”, “atteinte au président de la République”, “entrave au déroulement d'une enquête”, “publication ayant pour but de poter atteinte à l’intérêt national”, rapportent nos confrères de RADIO-M, citant son Collectif de défense.
Son appartenance présumée à l'un des mouvements classés “organisation terroriste”, par le HCS (Haut conseil de Sécurité), le MAK et Rachad en l'occurence, serait en cause.
Soulignons que d'autre militants des droits humains à Oran sont poursuivis des mêmes charges. Il s'agit entre autres, de Kaddour Chouicha et les deux journalistes Jamila Loukil et Said Boudour.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.