Le procès du journaliste et militant des droits humains, Saïd Boudour a été renvoyé pour la deuxième fois consécutive, ce mardi 7 juillet 2020, par le tribunal correctionnel d’Oran, au «mois de septembre prochain», apprend-on auprès de ses avocats. «Aucune date n’a été fixé», précise la même source.
Poursuivi pour «menaces et tentative d’extorsion de fonds dans le cadre d'une affaire de chantage présumée contre un particulier et outrage aux institutions de l’État», Saïd Boudour a été arrêté le 17 octobre 2019 et placé en liberté provisoire, avant que le parquet n’introduise un appel auprès de la chambre d’accusation qui décidera, le 29 du même mois, de «placer le journaliste sous mandat de dépôt».
Ce dernier qui se trouve actuellement en liberté, «n’a jamais été notifié du mandat de dépôt», avait affirmé au moment des faits, le défenseur des droits humains et vice-président du bureau de la LAADH à Oran, Kaddour Chouicha.
Pour les avocats de la défense cités par nos confrères du journal Liberté, «il s’agit d'un dossier monté de toutes pièces pour réduire au silence le cyber- journaliste qui menace des intérêts occultes.»
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