S'il refuse encore de s'en acquitter- il est sans emploi et sans aucun autre revenu depuis 2018- le miltant pourrait être condamné à effectuer les peines de prison prononcées à son encontre.
Il y a plus de deux ans, Radio- Sarbacane appartenant au militant Abdelkrim Zeghileche, a été fermé et son matériel saisi. Emprisonné puis libéré à trois reprises, il continue toutefois d'avoir des problèmes financiers avec la justice, notamment en raison de plus de deux millions de dinars (200 millions de centimes) d'amendes- depuis 2018- liées à ses différentes condamnations.
" Après la chute de Abdelaziz Boueflika, je m'attendais à ce que'on me rende mon matériel et qu'on m'indémnise, mais au final, c'est mois qui doit payer", a déclaré Abdelkrim Zeghileche à l'Avant-Garde Algérie.
En effet, le militant a reçu hier (mardi), pas moins de quatre notifications, en une fois, pour amendes impayées. S'il ne s'en acquitte pas dans les prochains 30 jours- le militant est sans emploi et sans aucun autre revenu depuis 2018- il pourrait être condamné à effectuer les peines de prison prononcées à son encontre.
La dernière en date remonte au mois d'aout, où il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Ziadia (Constantine), à une peine de deux ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 Da, pour “offense au président de la République” et “atteinte à l'unité nationale”. Cette dernière accusation était liée à des publications Facebook appelant à la création de partis politiques. En octobre, la cour d'appel réduit sa peine à un an de prison dont six mois ferme et une amende de 50 000 Da.
À souligner que la valeur du matériel saisi de la radio, équivaut à presque deux fois le montant des amendes.
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