Dans un communiqué publié hier (mardi), Reporters Sans Frontières (RSF) a appelé les autorités algériennes à “relâcher le reporter et à abandonner toutes les charges retenues à son encontre”.
“Le maintien en détention de Rabah Karèche est incompréhensible”, déclare le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, Souhaieb Khayati. Et d'ajouter: “Nous appelons à la libération immédiate et à l’abandon des charges retenues à l’encontre du journaliste qui n’a fait que son travail d’information”.
Rappellant que le journaliste risque jusqu'à 10 ans de prison ferme pour “création d’un compte électronique consacré à la diffusion d’informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société”, “diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public”et “usage de divers moyens pour porter atteinte à la sûreté et l’unité nationale”, RSF déplore que “ le texte, qui inscrit dans la Constitution et garantit la liberté de la presse “écrite, audiovisuelle et sur les réseaux sociaux”, la limite toutefois au “droit de diffuser des informations, des idées, des images et des opinions dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la nation”
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