La vague de mobilisation pour libérer Ihsane El Kadi continue de prendre l'ampleur, cette fois-ci, avec l’implication des Nations Unies.
Reporters sans frontières (RSF) vient, en effet, de saisir « en urgence » la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, Irene Khan, sur la détention du journaliste et directeur de Radio-M et Maghreb-Émergeant, Ihsane El Kadi.
Dans un courrier daté du 3 décembre, l’organisation souligne que « l’arrestation du journaliste, le 24 décembre, est intervenue quelques jours seulement après la publication d’articles critiques envers les autorités. »
Pour RSF, « cette chronologie accrédite une motivation politique derrière son arrestation et une volonté claire de museler les médias indépendants offrant une tribune aux défenseurs de la liberté d’expression. »
« Nous demandons à la Rapporteuse spéciale des Nations unies d’appeler d’urgence les autorités au respect de leurs obligations internationales et constitutionnelles », écrit Antoine Bernard, Directeur du plaidoyer et de l’assistance de RSF. Et d’ajouter : «les Nations unies doivent exiger la libération immédiate d’Ihsane El Kadi et l’abandon pur et simple de poursuites fallacieuses qui ne visent qu’à le réduire au silence.»*
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.