Le procès du militant du Mouvement démocratique et social (MDS) suspendu, Hassan Mebtouche, a eu lieu hier, mercredi 3 mai 2023, devant le tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs, à Alger.
Le procureur de la République a requis «une année de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 Da». La même peine a été requise à l’encontre du militant associatif, Slimane Hamitouche et le président de l'Union démocratique et social (UDS) non agréé, Karim Tabbou.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré pour le 10 mai prochain, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Accusés d’«incitation à attroupement non armé», d'«attroupement non armé», d'«insultes», d'«outrage à corps constitué durant l'exercice de ses fonctions», d'«atteinte au respect du aux morts dans les cimetières», d'«autorisation de prise et publications d'image sans autorisation» et d'«atteinte à l'unité nationale», Hassan Mebtouche et ses deux coprévenus sont sous contrôle judiciaire depuis juillet 2022.
L’affaire remonte au mois d’avril de la même année. Une plainte a été déposée par l'ex-président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari, après avoir été chassé des funérailles de l'avocat, Me Yahia Abdenour par un groupe de personnes, dont les trois prévenus.
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